Des chercheurs et techniciens africains participent à un atelier de formation sur le bio-banking, pour acquérir des meilleures pratiques de gestion et de conservation des ressources biologiques, dans le cadre du projet African coalition for Epidemic Research, Response and Training (ALERRT), le lundi 22 septembre 2025, à Abidjan.
Objectif : harmoniser les méthodes de collecte, de traitement, de conservation et de mise à disposition des échantillons biologiques, afin d’assurer leur qualité et leur traçabilité à long terme.
L’atelier réunit 22 participants venus de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Cameroun, de la Guinée, de la République Démocratique du Congo et du Ghana.
Selon le professeur Méité Syndou, directeur de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, l’organisation de cet atelier témoigne de la volonté du pays d’assumer un rôle de leader régional dans le domaine du bio-banking. Il a rappelé que ce concept constitue un levier stratégique permettant de conserver durablement les ressources biologiques, de stimuler la recherche scientifique et de favoriser des collaborations fructueuses entre les pays africains.
Le programme de formation s’articule autour de 12 modules couvrant des thématiques essentielles telles que l’éthique et le droit, la biosécurité et la bio sureté, le management de la qualité, la traçabilité des échantillons, la gestion des données, la métrologie et la maintenance des équipements. L’objectif est de fournir aux techniciens de laboratoire, ingénieurs et chercheurs des outils pratiques leur permettant de gérer efficacement les échantillons collectés, tout en respectant les standards internationaux.
En marge des travaux, une visite de la bio banque de référence de la CEDEAO, hébergée à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, est prévue.
Pour Oussama Noël Diallo, responsable des plateformes technologiques et de la bio banque de l’Institut Pasteur de Dakar, cette initiative offre l’opportunité de mutualiser les expériences africaines et de consolider un réseau scientifique, capable de répondre rapidement et efficacement aux urgences sanitaires.
Le projet ALERRT regroupe à ce jour 15 sites cliniques et de recherche en Afrique de l’Ouest, centrale et de l’Est. Il ambitionne de bâtir un système de recherche clinique durable, centré sur le patient, et capable de réduire l’impact des épidémies sur la santé publique et le développement socio-économique du continent.
La formation prend fin mercredi
A. Beugré
