La Fédération mondiale des sociétés d’anesthésiologistes (WFSA), a opté pour la thématique :« L’anesthésiologie dans les situations d’urgence sanitaire », dans le cadre de la commémoration de la Journée mondiale des anesthésistes-réanimateurs, qui se tient chaque 16 octobre. Un thème qui met en lumière l’importance de cette spécialité lors des crises médicales et humanitaires.
Les anesthésistes-réanimateurs jouent un rôle de premier plan dans la gestion des urgences vitales, la réanimation des patients en détresse respiratoire ou circulatoire, et la stabilisation des malades dans des contextes critiques, comme les pandémies ou les catastrophes naturelles.
Lors d’une rencontre à l’Institut de cardiologie d’Abidjan (ICA), Pr Kramoh a exprimé ses félicitations et encouragements à l’ensemble du corps des anesthésistes-réanimateurs, saluant leur professionnalisme, rigueur et dévouement.
De son côté, le directeur général de l’ICA, Pr Kramoh Kouadio Euloge, a rendu un vibrant hommage aux anesthésistes de l’établissement pour leur rôle central dans la prise en charge des patients et la réussite des interventions chirurgicales. Pour lui, les anesthésistes-réanimateurs sont au cœur du dispositif médical. « Leur engagement quotidien contribue à sauver des vies et à garantir la sécurité des patients», a insisté Pr Kramoh, réaffirmant sa reconnaissance envers ces spécialistes souvent discrets, mais essentiels au bon fonctionnement des blocs opératoires et des services de réanimation.
Notons que la Journée mondiale de l’anesthésie, également appelée Journée mondiale des anesthésistes-réanimateurs, commémore la première utilisation réussie de l’anesthésie à l’éther, réalisée le 16 octobre 1846 au Massachusetts General Hospital, aux États-Unis. Cet événement historique, considéré comme une révolution médicale, a permis de prouver que les patients pouvaient subir des interventions chirurgicales sans douleur, transformant à jamais la pratique de la chirurgie.
Près de 170 ans après cette avancée majeure, la communauté médicale rappelle qu’environ cinq milliards de personnes à travers le monde n’ont toujours pas accès à des pratiques d’anesthésie sûres, soulignant la nécessité d’un plaidoyer global pour l’accès équitable à ces soins vitaux.
Rish koffi

