L’ANPI-CI entend ainsi développer et valoriser l’élevage d'insectes, notamment des larves de mouches soldats noires (BSF), en Côte d’Ivoire.

 L’association précise que cet élevage d’insectes vise à créer une activité économique durable, contribuant à la sécurité alimentaire, à la gestion écologique des déchets, et à l'économie circulaire.

Au nom de la direction des organisations professionnelles et de l’appui au financement, le chef de service Ta Bi Djehi Blaise a encouragé l’ANPI-CI et a relevé leur importance dans la chaîne économique.

« Vous occupez un maillon essentiel au niveau de la nutrition. Comme vous le savez, dans le secteur de l’élevage, le coût de production est très élevé, et une organisation efficace peut considérablement contribuer au développement de toutes les filières », a soutenu M. Ta Bi.

Nouvellement constituée, l’ANPI-CI s’est engagée à la gestion des déchets et à la création de revenus, pour appuyer techniquement et économiquement les éleveurs d'insectes à travers, notamment des formations et des échanges d'expériences, souligne le site du quotidien gouvernemental.

Il faut noter que les mouches (et surtout leurs larves, appelées asticots) aident à décomposer les matières mortes comme les cadavres d’animaux, les excréments et les déchets végétaux. Source d’accélération du recyclage des nutriments dans les sols : élément crucial pour la fertilité du sol et la croissance des plantes.

Rish Koffi