Devant un public attentif, les échanges ont mis en lumière les mutations profondes des habitudes alimentaires et leurs conséquences sur la santé. Dr Aka Rita, psychiatre et maître assistante, a alerté sur la surconsommation de sauces grasses et d’aliments transformés, devenus omniprésents dans les repas quotidiens. Elle a invité les participantes à « arrêter de manger pour commencer à se nourrir », appelant à un retour à une alimentation plus simple, inspirée de celle des générations précédentes, moins exposées aux maladies chroniques actuelles.

La spécialiste a également insisté sur le lien indissociable entre le corps et l’esprit. Si les règles d’hygiène physique sont bien intégrées, l’entretien de la santé mentale reste encore négligé. Pour elle, nourrir le corps sans prendre soin de l’esprit expose à un déséquilibre profond.

Pr Allah, gynécologue, a axé son intervention sur les perturbateurs endocriniens, ces substances invisibles, mais omniprésentes dans le quotidien. Il a recommandé de réduire l’usage du plastique au profit du verre, de laver les aliments à grande eau sans les faire tremper, d’augmenter la consommation de fibres, notamment les graines de lin et de chia, et de se protéger lors de l’utilisation de produits ménagers. Le gynécologue a aussi appelé à la réduction de la consommation d’alcool et à la pratique régulière d’une activité physique, soulignant que "le sport contribue à éliminer les toxines et à améliorer durablement la santé reproductive et globale".

Dans cette même dynamique, Pr Houroupou Jacques, sexologue a exposé sur l'entretien du désir sexuel. A l'en croire, le premier ennemi du désir sexuel est cortisol qui est une hormone générée par le stress. "La routine tue le désir sexuel", a-t-il fait savoir.

Cette rencontre, à entrer gratuite, a permis aux participantes d’échanger librement, de poser des questions et de repartir avec des conseils pratiques applicables au quotidien.

O.M