Selon l’AIP, Kassé Arsène Kouakou, représentant le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Assahoré Konan Jacques, a indiqué que les POPS sont responsables de pathologies graves, allant des atteintes irréversibles du système nerveux aux troubles de la reproduction, en passant par les dérèglements du système immunitaire.

Grâce à la coordination du Pr Gustave Bédi, Point focal national de la Convention de Stockholm, les travaux de cet atelier ont permis de doter le pays d’un outil opérationnel, conforme aux exigences internationales, capable de répondre efficacement aux risques sanitaires et environnementaux liés aux POPS, souligne le site internet.

Le plan d’action triennal validé lors de l’atelier prévoit l’examen approfondi des inventaires existants, l’identification des lacunes et la validation des priorités d’intervention pour les trois prochaines années.

Les partenaires techniques et financiers, dont le Centre régional des Conventions de Bâle et de Stockholm et le Fonds pour l’environnement mondial, ont salué la qualité du processus et réaffirmé leur engagement à accompagner la Côte d’Ivoire dans la mise en œuvre effective de son plan.

Notons que les polluants organiques persistants sont des substances chimiques connues pour leur toxicité extrême et leur persistance dans l’environnement, facteur de menace réelle pour les écosystèmes, les chaînes alimentaires et la santé humaine.

Depuis des décennies, la Côte d’Ivoire fait face à une accumulation massive de déchets toxiques, notamment des stocks de pesticides périmés qui continuent de contaminer les sols, les eaux et les productions agricoles.

Ainsi, l’adoption de ce plan national de lutte contre le POP permettra de protéger l’environnement et la Santé des populations.

Rish Koffi