Abidjan, le samedi 25 octobre 2025(SS)-Lors d’un atelier organisé à l’Université Peleforo Gon Coulibaly de Korhogo, les 15 et 16 octobre derniers, le directeur général de la Recherche et de l’Innovation, Professeur Koné Tidiani, a souligné l’importance stratégique du maïs pour la Côte d’Ivoire et appelé à une synergie accrue entre chercheurs, producteurs et acteurs économiques pour relever les défis qui freinent la filière. Selon le Centre d'Information et de Communication gouvernementale-CICG, qui a rendu publique cette information ce mercredi 22 octobre, l’initiative émane du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à travers la Direction générale de la Recherche et de l’Innovation (DGRI) et la Direction de la Valorisation et de l’Innovation (DVI).
Le Professeur Koné Tidiani, directeur général de la Recherche et de l’Innovation, a mis en avant le rôle central du maïs dans l’économie ivoirienne et ouest-africaine. « Le maïs constitue aujourd’hui une culture stratégique pour la Côte d’Ivoire. Il est à la fois un aliment de base pour les populations et une matière première essentielle pour l’alimentation animale, notamment dans la filière avicole en pleine expansion », a-t-il confié. Il a également rappelé que cette culture représente une source importante de revenus et d’emplois pour des milliers de producteurs, commerçants et transformateurs à travers le pays.
Toutefois, Pr Tidiani a souligné les nombreux défis qui pèsent sur la filière : la variabilité climatique, les sécheresses récurrentes, la faible disponibilité de semences de qualité, les pertes post-récoltes, les contraintes de stockage et la volatilité des prix. À cela s’ajoute le manque de structuration des circuits de commercialisation et l’insuffisante intégration des résultats de la recherche dans les pratiques agricoles.
C’est pour répondre à ces problématiques que le gouvernement, à travers la DGRI et la DVI, veut faire de la recherche et de l’innovation de véritables leviers de transformation agricole. Pr Tidiani a insisté sur la nécessité de renforcer les passerelles entre la recherche scientifique et le monde socio-économique afin de favoriser une agriculture plus productive, résiliente et durable.
Les travaux de l’atelier ont permis de formuler des recommandations concrètes selon les différents maillons de la chaîne, production, transformation et commercialisation, et de poser les bases d’une feuille de route nationale pour la filière maïs.
A. Beugré

