L'amélioration de la prise en charge des urgences médicales constitue un enjeu majeur pour les systèmes de santé en Afrique de l'Ouest. Et le Mali, comme beaucoup de pays en développement, est confronté à des défis en matière de soins d'urgence. La mise en place d’un service d’accueil des urgences au Centre de Santé de Référence-CSREF du 5ᵉ arrondissement de Bamako, représente une avancée significative pour renforcer la capacité de réponse du système de santé aux situations d’urgence.
• La mise en place d’un service d’accueil des urgences au Centre de Santé de Référence-CSREF du 5ᵉ arrondissement
• Le service d’accueil des urgences (SAU) du CSREF sera construit sur une superficie de 550 mètres carré
• Ce joyau architectural qui sortira de terre dans 6 mois, pour un montant de 900 000 millions de Fcfa.
Cette étude repose sur une analyse documentaire des politiques de santé au Mali, des données sur la morbidité et la mortalité liées aux urgences dans le district de Bamako. Financé par la Fondation Orange Mali, la première pierre de ce joyau architectural qui sortira de terre dans 6 mois, pour un montant de 900 000 millions de Fcfa, a été posée le jeudi 07 février 2025 par le ministre de la Santé et du Développement Social, le Colonel Assa Badiallo Touré.
Le service d’accueil des urgences (SAU) du Centre de Santé de Référence (CSREF) sera construit sur une superficie de 550 mètres carré avec une capacité de 23 lits extensibles à 30, une pharmacie d'urgence, un bloc opératoire et plusieurs bureaux seront alimentés en électricité par des groupes électrogènes et en eau potable par un forage.
Coordination entre les acteurs du système de santé
Le développement des infrastructures et l’acquisition d’équipements modernes pour le Service d’Accueil des Urgences du CSREF du 5ᵉ arrondissement de Bamako représentent une avancée majeure pour la prise en charge des urgences dans le pays. Toutefois, la réussite de ce projet dépendra d’un investissement durable, d’une gestion efficace des ressources et d’une coordination entre les acteurs du système de santé. L’organisation et la gestion d’un Service d’Accueil des Urgences (SAU) sont essentielles pour assurer une prise en charge rapide, efficace et coordonnée des patients en détresse. Une bonne structuration permet d’optimiser les flux de patients, de garantir une réactivité adaptée aux urgences vitales et d’assurer une utilisation efficace des ressources humaines et matérielles.
Impact sur la santé publique
La construction d’un service d’accueil des urgences au CSREF de Bamako pourrait avoir plusieurs impacts positifs sur la santé publique. La mise en place de ce service d’accueil au CSREF constitue une avancée significative pour la santé publique malienne. Elle devrait améliorer l’accès aux soins, réduire la mortalité et renforcer la capacité du système de santé à répondre aux défis sanitaires de la région. Ce service d’accueil est une initiative prometteuse, mais plusieurs défis et contraintes doivent être anticipés pour assurer son bon fonctionnement et sa pérennité. Une approche progressive avec des évaluations régulières permettra d’adapter le service aux besoins réels de la population et d’en assurer l’efficacité à long terme.
Préservation des acquis
Pour garantir l’efficacité et la pérennité du service d’accueil des urgences, il est essentiel de mettre en place des stratégies d’amélioration continue et d’intégrer des innovations adaptées au contexte local. Une mise en œuvre progressive de ces stratégies permettra de renforcer la qualité des soins et d’assurer un accès équitable aux services d’urgence pour l’ensemble de la population.
L’ouverture de ce service d’urgences marque une étape clé dans l’amélioration du système de santé à Bamako. Une approche intégrée combinant innovations technologiques, formation du personnel et financement durable est nécessaire pour la préservation des acquis. Un suivi rigoureux et une évaluation continue permettront d’adapter les stratégies en fonction des besoins réels de la population, assurant ainsi une meilleure prise en charge des urgences médicales.
La rédaction