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La Journée Mondiale de la Santé vise à mobiliser l’ensemble des autorités, professionnels de la santé, société civile et communautés autour d’un objectif commun : mettre fin aux décès maternels et néonatals évitables.

L’accent est mis cette année sur l’importance de garantir aux femmes et aux nouveau-nés un accès équitable à des soins de qualité, notamment dans les zones rurales, où les besoins restent les plus criants.

Le ministre de la Santé a rappelé les données préoccupantes de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) 2018. Celle-ci indique un taux de 325 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes et une mortalité infantile de 52 pour 1 000. Les principales causes de décès maternels ; hémorragies, infections, complications hypertensives, travail difficile et avortements clandestins sont pour la plupart évitables, a-t-il souligné.

Un million de décès néonatals… inverser la tendance

Le Représentant Résident de l’OMS au Mali, Dr Patrick Kaboré, a salué les efforts du gouvernement et a insisté sur l’urgence d’agir face à près d’un million de décès néonatals enregistrés chaque année dans le monde. Dr Patrick Kaboré a appelé à une mobilisation renforcée des acteurs de terrain pour inverser la tendance.

La délégation spéciale de la Mairie de la Commune IV et le Coordinateur des chefs de quartier ont également exprimé leur gratitude pour le choix de leur commune comme cadre de lancement de cette campagne et se sont engagés à intensifier les actions de sensibilisation auprès des populations.

À la fin de la cérémonie, un lot important d’équipements de réanimation pour les mères et les nouveau-nés a été remis à la Clinique périnatale Mohamed V ainsi qu’aux directions régionales de la santé. Cette dotation vise à renforcer les capacités techniques des structures sanitaires dans la prise en charge des urgences obstétricales et néonatales.

Fabrice Nouzianyovo