Selon Jeannine Kouassi Adjoua, coordonnatrice du Projet de mise en place d’un mécanisme d’Assurance récolte indicielle en Côte d’Ivoire (PASSIR), représentant le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, l’objectif principal de cet atelier consiste au renforcement des capacités techniques des acteurs et à leur sensibilisation aux mécanismes de l’assurance indicielle agricole, une innovation stratégique face aux défis climatiques.

En outre, Jeannine Kouassi a précisé que cet atelier permettra d’approfondir les connaissances des acteurs, de partager les expériences internationales et de poser les bases de l’élaboration de produits d’assurance adaptés aux réalités des filières concernées. Elle a également souligné que la mise en place de l’assurance indicielle répond à la nécessité croissante d’offrir aux producteurs des outils de gestion des risques climatiques, afin d’assurer la protection de leurs actifs et investissements.

La coordonnatrice du PASSIR a rappelé que les études de faisabilité effectuées dans le cadre du projet ont permis de déterminer les filières prioritaires pour le lancement des premiers produits d’assurance indicielle, notamment le coton, le palmier à huile et le riz.

 Dans un contexte où la modernisation de l’agriculture est nécessaire, la vulnérabilité face aux changements climatiques et les crises multiples rendent impérative l’adoption de stratégies d’adaptation et de résilience efficaces, note le site d’information gouvernemental.

L’assurance indicielle agricole est un système d’assurance qui indemnise les agriculteurs en se basant sur l’évolution d’un indice climatique ou agronomique (pluviométrie, température, indice de végétation…) plutôt que sur l’estimation directe des pertes dans l’exploitation.

Rish Koffi