Objectif : faire le bilan des activités de l’année 2024 et définir les perspectives pour l’année 2025.

Mme Doumbia Mariam Tangara a souligné les multiples défis auxquels fait face la région, notamment le changement climatique, la désertification, la perte de biodiversité, l’insécurité alimentaire, et pression croissante sur les ressources naturelles.

 « La Grande Muraille Verte est plus qu’un projet écologique. Elle incarne l’espoir et la résilience des peuples du Sahel et du Sahara », a-t-elle souligné.

Des résultats probants en 2024

L’année 2024 a enregistré la remise en production de près de 87 000 hectares de terres dégradées, la mise en pépinière de plus de 13 millions de plants, la création de 657 forages dotés de pompes pour satisfaire les besoins en eau des communautés locales, et l'installation de plus de 19 000 foyers améliorés, autant d’initiatives qui préservent les ressources forestières. En tout, plus de 4 millions de Maliens en ont bénéficié sur un couloir de 2 000 km de longueur pour 215 km de large, touchant les 12 régions, 92 cercles et 204 communes du pays. En parallèle, les autorités maliennes ont marqué et élargi leur influence régionale en recevant à Bamako la 10ème session ordinaire du Conseil des Ministres de l’APGMV, l’Agence Panafricaine de la Grande Muraille Verte.

Une mobilisation internationale accrue

Parallèlement, la communauté internationale a accentué sa convergence vers la Grande Muraille Verte, avec l’appui déterminé d’organisations stratégiques. L’engagement global a été accentué par la mise à disposition de ressources et d’expertises ciblées, témoignant du brassage de volontés conjuguées. Citons en première ligne la Banque mondiale, le Fonds Vert pour le Climat, l’Union Européenne, le PNUD, le Fonds pour l’Environnement Mondial, et la Banque Ouest Africaine de Développement, qui progresse vers son objectif collectif d’un avenir durable pour les pays de la région. En ouvrant la séance, la ministre a appelé chaque membre du Conseil d’administration à faire montre d’une rigueur exemplaire, d’une responsabilité irréprochable et d’un sens du collectif remarquable. Ce triple impératif, a-t-elle souligné, doit garantir que tous les choix enregistrés au procès-verbal d’aujourd’hui serviront à consolider l’efficacité, la performance et la visibilité de l’Agence au bénéfice du développement durable et des populations sur lesquelles plusieurs actions pèsent.

Ont également pris part dans l’ensemble des débats, à titre d’observateurs, l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable et la Cellule de Planification et de Statistique du secteur qui regroupe l’Environnement, l’Eau, l’Urbanisme et le développement durable.

Fabrice Nouzianyovo