Pour adresser cette problématique, l'entreprise mondiale de soins de santé Viatris vient de lancer une initiative majeure pour répondre à cet enjeu dans cinq pays d'Afrique subsaharienne : le Nigeria, le Kenya, le Ghana, le Sénégal et la Côte d'Ivoire, informe un communiqué de l’entreprise, transmis à la rédaction, le vendredi 31 octobre 2025.

L'objectif est double : améliorer l'accès au traitement : le sildénafil (Viagra), proposé par Viatris est reconnu comme traitement de première ligne par des organismes scientifiques internationaux majeurs (EAU, AUA, ISSM plus, ESSM), abordable dans ces régions. Selon Arvind Kanda (Viatris), rendre le médicament plus accessible encourage les hommes à consulter un professionnel de santé plus tôt.

Il s’agît aussi de lutter contre les tabous : l'initiative insiste sur la sensibilisation et la déstigmatisation de la DE. Bien que plus de 90 % des hommes et leurs partenaires souhaitent aborder le sujet ouvertement, les tabous culturels en Afrique subsaharienne freinent la recherche d'aide médicale.

Malgré sa fréquence, souligne le communiqué, la DE demeure un sujet tabou en Afrique. Les recherches montrent qu'un homme sur trois souffrant de cette affection ne cherche pas de traitement, par gêne ou par manque d'information. En Afrique subsaharienne, où l'accès aux soins est déjà limité, ce silence prive de nombreux hommes d'une prise en charge efficace.

En se positionnant à la croisée des médicaments de marque et génériques, Viatris vise à briser les stigmates et à garantir des solutions concrètes ainsi que des soins de santé accessibles et de haute qualité.

Eugène YAO