Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) et la Fondation Internationale Choithram (CIF) viennent de réaffirmer leur engagement en faveur de la lutte contre la faim et de l’amélioration de l’éducation au Bénin.
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La CIF investira 975 000 dollars sur une période de trois ans (2025-2027) pour soutenir et étendre les initiatives d’alimentation scolaire mises en œuvre dans le cadre du Projet intégré d’Alimentation Scolaire et de Nutrition (PiASN).
Depuis 2015, ce partenariat a permis à des milliers d’écoliers béninois de bénéficier de repas nutritifs. Aujourd’hui, 30 écoles sont accompagnées à travers le pays afin de favoriser l’inscription, réduire les abandons scolaires et améliorer la santé nutritionnelle des enfants. Le programme vise également à renforcer la résilience des communautés locales et à promouvoir l’autonomisation économique, en particulier celle des femmes.
La nouvelle phase, couvrant les communes de Tanguiéta, Matéri, Malanville, Ségbana et Banikoara, mettra l’accent sur des approches durables. Elle prévoit la formation de groupements féminins de transformation alimentaire, l’accompagnement des agriculteurs locaux ainsi que l’introduction de cantines « vertes » dotées de technologies de cuisson économes en énergie.
« Ce financement marque une étape importante pour soutenir les communautés les plus vulnérables du nord Bénin, où l’insécurité alimentaire reste préoccupante. Il permettra non seulement d’assurer la continuité des cantines scolaires, mais aussi de renforcer la résilience et de promouvoir l’autonomisation économique des femmes », a déclaré Ali Ouattara, Directeur pays du PAM.
L’impact du partenariat se mesure déjà sur le terrain : infrastructures de cantines, jardins scolaires, points d’eau et moulins à maïs ont contribué à transformer les écoles en véritables pôles de durabilité. Plus de 750 femmes ont également bénéficié de formations et d’opportunités économiques grâce à ce soutien.
Pour Lekhu T. Pagarani, Président de la CIF, « ce programme illustre une synergie d’objectifs. En soutenant l’alimentation scolaire, nous agissons à la fois sur la faim, la nutrition et la durabilité environnementale ».
De Boukoumbé à Banikoara, en passant par le Mono, l’Ouémé ou encore l’Alibori, l’initiative s’est progressivement élargie, touchant des milliers d’élèves et renforçant les économies locales. Au-delà des repas distribués, elle offre une perspective durable : celle de communautés plus résilientes et d’une jeunesse mieux préparée à bâtir l’avenir.
La rédaction