Le Projet de restauration des terres dégradées pour impacter l’environnement
La ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mme Doumbia Mariam Tangara, a présidé le mardi 26 novembre 2024 à Bamako, la deuxième session du Comité de pilotage du Projet de restauration des terres dégradées au Mali (PRTD-MALI). Une rencontre importante visant à évaluer l’avancement du projet, à discuter des défis rencontrés et à planifier les prochaines étapes. Surtout de présenter les activités réalisées depuis la dernière session, ainsi que les résultats obtenus concernant la restauration des terres.
Concrètement, le projet de restauration des terres dégradées au Mali vise à améliorer la qualité des sols et à restaurer les écosystèmes qui ont été endommagés par diverses activités humaines telles que la déforestation, la surexploitation des terres et le changement climatique. En travaillant en étroite collaboration avec les communautés locales, ce projet met en œuvre des pratiques durables telles que la reforestation, la conservation des sols, l’agroforesterie et d’autres initiatives visant à réhabiliter les terres dégradées.
Grâce à une approche participative et inclusive, le PRTD-Mali a un impact positif sur l’environnement, l’économie et la société dans son ensemble. Cela démontre l’importance de la conservation des terres et de la promotion de pratiques agricoles durables pour un avenir plus résilient et prospère.
La ministre Mariam Doumbia a présenté les avancées notables du projet, parmi lesquelles la création de comités de pilotage et techniques multisectoriels, la mise en place d’une unité de gestion, le lancement officiel des activités du PRTD, ainsi que la tenue de deux sessions du Comité de pilotage, l’une dédiée à la validation du Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2024 et l’autre à l’approbation d’un manuel d’intervention d’urgence.
En s’adressant aux administrateurs, elle s’est réjouie des progrès financiers réalisés, avec une prévision budgétaire corrigée de plus de 14 milliards FCFA, dont près de 5 milliards FCFA ont été réalisés au 31 octobre 2024, représentant un taux d’exécution de 34,43 %. Espérant que ce taux atteigne 75 % d’ici le 31 décembre 2024 grâce au démarrage des grands travaux dans le Delta intérieur du Niger et à la mise en place de sous-projets.
La ministre malienne de l’Environnement a précisé que le projet de PTBA servira comme un outil de planification et de gestion, constituant à la fois le cadre légal pour justifier les dépenses et garantissant l’efficacité des réalisations, grâce à un suivi régulier des progrès liés au projet.
Rappelons que ce projet est institué pour restaurer la fertilité des sols, augmenter la productivité agricole, lutter contre l’érosion et la désertification, renforcer la résilience des communautés locales face aux changements climatiques et pour promouvoir un développement durable. En restaurant les terres dégradées, le projet PTBA contribue également à la sécurité alimentaire, à la protection de la biodiversité et à l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
Fabrice Nouzianyovo