A l’ouverture de la cérémonie, Gérome Riberro, président-fondateur de HUMAN IA et Co-président du comité d'Organisation des JIA 2025, a souligné la portée historique de cette initiative. « Nous écrivons ensemble une nouvelle page. L’IA est un levier incontournable qui peut transformer chaque secteur d’activité en Côte d’Ivoire. Imaginons un avenir où chaque citoyen a accès aux outils numériques pour améliorer son cadre de vie. Nous sommes tous acteurs de cette transformation. », a-t-il soutenu. Il a également appelé à une mobilisation collective, insistant sur la nécessité pour les Ivoiriens de s’approprier cette révolution technologique.

L’Ambassadrice des États-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba, a mis en avant le rôle de l’IA comme moteur de transformation globale. « Cette technologie façonne notre manière de travailler et d’interagir. Les États-Unis sont fiers d’être à l’avant-garde de son développement et de soutenir des initiatives qui encouragent l’innovation. L’IA représente une opportunité majeure en matière d’emplois, de sécurité et de liberté d’expression », a-t-elle déclaré, tout en appelant à une coopération internationale accrue pour une IA inclusive et bénéfique à tous.

De son côté, Dr Mallick Morris Mouzou, président du Conseil de l’IA (CONIIA) et Co-président du Comité d'Organisation, a insisté sur l’urgence pour l’Afrique de devenir un acteur majeur dans ce domaine. « Nous devons bâtir un continent capable de tirer profit de ses propres ressources grâce à l’IA. C’est un impératif pour notre prospérité future », a-t-il ajouté. Il a identifié trois secteurs prioritaires pour l’implémentation de l’IA : la santé, l’économie et l’agriculture, relevant l’importance d’un écosystème éducatif adapté, où écoles, universités et entreprises collaborent pour stimuler l’innovation. Il a aussi annoncé que la Côte d’Ivoire célébrera chaque 3 mars la Journée de l’IA.

L’événement qui prend fin le jeudi 27 février prochain est meublé par plusieurs ateliers et panels dédiés aux applications concrètes de l’IA, notamment dans l’éducation, l’agriculture et la santé. Des discussions ont également exploré les implications éthiques et juridiques de cette technologie. En marge des conférences, des start-ups locales et internationales ont exposé leurs solutions innovantes, offrant un aperçu des avancées possibles pour notre pays.

Soutenue par le Ministère de la Transformation Numérique et Digitale, cette première édition des JIA a posé les bases d’une stratégie nationale ambitieuse en matière d’intelligence artificielle. Faustin Coulibaly, représentant du ministre, a insisté sur la nécessité d’un engagement collectif pour que les Ivoiriens puissent ressentir concrètement l’impact de l’IA dans leur quotidien. « L’éducation et d’autres secteurs stratégiques doivent être au cœur de cette transformation », a-t-il dit.

Auguste Beugré