Le diabète, une maladie chronique liée à des troubles de la régulation de la glycémie, constitue un défi majeur de santé publique à l’échelle mondiale. Responsable de près de 4 millions de décès par an, il touche des millions de personnes à travers le monde, avec des conséquences graves, notamment pour les populations vulnérables. En Côte d'Ivoire et au Mali, l'ampleur du diabète suscite des préoccupations croissantes et appelle à une action urgente.

En Côte d'Ivoire, l'enquête PREVADIA a révélé que 6,2 % des personnes âgées de 20 à 79 ans sont affectées par le diabète, un chiffre inquiétant qui reflète une réalité partagée dans de nombreux pays en développement. Le diabète entraîne des complications graves, telles que des maladies cardiovasculaires, des insuffisances rénales et même la cécité, faisant de cette pathologie une priorité sanitaire pour le pays.

Face à cette situation, les autorités ivoiriennes ont pris des mesures pour limiter l’impact du diabète. Lors de la Journée mondiale du diabète, l’Inspecteur Général de la Santé, Dr Bernard Kpao a mis l'accent sur l'importance du dépistage précoce et de la sensibilisation pour une meilleure gestion de la maladie. Le gouvernement œuvre activement pour améliorer l’accès aux soins et réduire l’ignorance autour du diabète.

Au Mali, environ 3,7 % de la population, soit environ 740 000 personnes vivent avec le diabète. Le gouvernement malien, en collaboration avec la société civile met en place des initiatives pour améliorer le dépistage et faciliter l'accès aux traitements.

La Journée mondiale du diabète, célébrée chaque 14 novembre est une occasion pour sensibiliser à cette maladie et promouvoir des actions préventives.

La synergie entre les autorités publiques, la société civile et les institutions internationales est essentielle pour lutter efficacement contre cette pathologie et améliorer la santé des populations.

Mohamed Compaoré