Omar Maiga, premier scientifique sur la caractérisation géologique et géophysique 3D des réservoirs naturels d’hydrogène
La thèse de ce jeune Malien est le fruit du partenariat entre Hydroma et l’Institut Français du Pétrole et des énergies nouvelles. Omar Maiga est devenu ainsi le premier scientifique à obtenir un doctorat sur la caractérisation géologique et géophysique 3D des réservoirs naturels d’hydrogène dans le monde, à l’IFP School
Sa thèse concerne le champ de Bourakébougou, un village situé à environ 60 kilomètres au nord-ouest de Bamako, dans la commune rurale de Diédougou-Torodo. Selon Régis Réau, Directeur Scientifique Recherche et Développement d’Air Liquide, l’hydrogène naturel présente une faible empreinte carbone. « C’est une source d’énergie abondante, avec un grand nombre de réservoirs potentiels à l’échelle mondiale : en eaux profondes ou sur Terre, dans des gisements souterrains, il peut être libéré par forage. De telles sources souterraines ont été identifiées notamment au Mali, aux États-Unis, et comme je le disais, plus récemment en France », a-t-il précisé. (notrevoix.info)
Ceci étant, on peut estimer que l’hydrogène naturel peut être une solution pour décarboniser la planète. Le Mali est un pays disposant d’importantes ressources naturelles, notamment des ressources en eau, des ressources forestières, de la faune et des ressources minières.
Omar MAIGA, expert international de l’hydrogène naturel a participé a participé à plusieurs grandes rencontres scientifiques comme le congrès international de l’hydrogène naturel les 27 et 28 novembre 2023 à Perth en Australie. Pendant ce congrès Dr Omar MAIGA a présenté ces découvertes et il a été invité ensuite par l’agence nationale de science de l’Australie en participant à leur symposium. Il a déjà travaillé aussi avec le département de l’intérieur américain USGS pour les aider à développer leur Hydrogène dans le cadre d’un consortium.
Certains observateurs font appel au gouvernement malien à s’intéresser à ce scientifique pour une approche de solution à la crise énergétique que le pays traverse.
Fabrice NOUZIANYOVO, JSTM