Renforcement de la qualité des semences au Togo : Atelier de formation sur le contrôle et la certification
Pour améliorer la disponibilité de matériaux végétaux de qualité pour les agriculteurs, un atelier de formation a été organisé le lundi 30 septembre à Lomé qui vise à sensibiliser les acteurs semenciers sur les normes de contrôle qualité et de certification des semences de manioc, d’igname et de patate douce.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet “Transformation agricole dans les États fédéraux du Nigeria et les régions togolaises vers la réalisation de la Faim Zéro”, financé par le Fonds international de développement (FIDA) et exécuté par l’Institut international d’Agriculture Tropicale (IITA).
Les actions du projet visent à fournir aux acteurs semenciers les protocoles nécessaires pour assurer la qualité et la certification des semences. À cette fin, un manuel a été élaboré pour guider les pratiques de production de ces cultures essentielles.
L’atelier a permis aux inspecteurs semenciers, ainsi qu’aux femmes et jeunes du secteur de se familiariser avec le contenu du manuel qui traite des règlements techniques de production, de contrôle de qualité et de certification des boutures de manioc, d’igname et de patate douce.
Solizama DJOBO, directeur des semences agricoles et plants du Togo a souligné que le pays est en train d’adopter les règlements de la CEDEAO pour renforcer sa structure semencière.
“Ce projet soutient l’État dans la mise en place de protocoles de certification pour les plantes à racines et à tubercules, favorisant ainsi une production vivrière accrue”, a-t-il déclaré.
Avec ces trois protocoles, les producteurs semenciers bénéficieront d’un meilleur encadrement. Ils apprendront à utiliser le manuel de procédure relatif aux normes de production et de certification, à réaliser des inspections des cultures sur le terrain et à effectuer des échantillonnages pour analyses en laboratoire.
“Cette formation permettra d’assurer la disponibilité des semences de manioc et d’améliorer les rendements grâce aux nouvelles variétés”, a ajouté M. DJOBO.
Les participants ont exprimé leur satisfaction quant aux échanges enrichissants et se sont engagés à renforcer la qualité de leurs productions.
Les plantes à tubercules jouent un rôle crucial dans l’alimentation de la population togolaise. Le directeur des semences a encouragé les acteurs semenciers à collaborer pour développer des variétés à haut rendement et ainsi lutter contre l’insécurité alimentaire.
En dotant le pays de protocoles de contrôle qualité et de certification, cet atelier ouvre des perspectives prometteuses pour les filières agricoles de manioc, d’igname et de patate douce, contribuant ainsi à un avenir agricole plus durable.
Mohamed Compaoré avec Agridigital