Science et Société

Togo : Sans certification, pas de produits

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Les pays importateurs des produits agricoles ont toujours leurs normes de production. Et tout acteur agricole qui souhaite commercialiser ses produits sur leurs marchés doit suivre la norme de production indiqué.

Le Japon par exemple a sa norme agricole biologique appelée le JAS. Cette certification JAS représente une série de normes et de critères de qualité.

“Cela qui exige qu’avant de rentrer sur le marché japonais vous devez commencer par produire selon leurs normes. Cette règle s’applique à tous les exportateurs de produits agricoles d’un pays à un autre”, fait savoir Koffi Agbeko AGBOTAME, ingénieur agronome spécialiste en certification biologique.

Aujourd’hui, le Togo arrive à certifier selon les normes de l’Union Européenne, du marché Japonais également. Le Togo arrive à respecter en grande partie les normes de production biologique de ces pays et arrivent à exporter une quarantaine de produits comme le soja, l’ananas, le cajou, le cacao, le sésame, etc.

“Sur le plan local, nous avons aussi développé des initiatives de normes locales appelées Système Participative de Garantie (SPG). Il est développé au Togo et depuis 2020 nous avons notre propre norme de production biologique qui est accréditée. Et c’est sur cette norme que nous arrivons à faire valoir nos produits locaux”, partage M. AGBOTAME.

La production biologique, c’est toute une norme à respecter et il faut documenter les actions, la traçabilité. Il y a beaucoup d’étapes pour rassurer les clients. L’obtention de la norme passe par un audit.

“On recueille les infos, on évalue la superficie et on vous aide à trouver le type de variété à cultiver ainsi que comment faire la culture selon la norme exigée. On visite le lieu de stockage s’il n’y a pas déjà d’autres produits qui ont été une fois stockés. A la récolte, on dresse la liste de colisage et on passe à l’analyse du produit”, partage ingénieur agronome spécialiste en certification biologique.

La production bio s’inscrit dans la logique du développement de l’agriculture durable. Les producteurs locaux qui s’investissent dans l’agriculture biologique ont beaucoup d’atouts liés à la pépinière, le marché est beaucoup plus sûr et rémunérateur.

L’agriculture biologique se fait d’abord pour ses bienfaits sur la santé, dans la protection de l’environnement et du bien-être collatéraux des ménages. C’est un système qui fait la promotion de la rotation des cultures pour favoriser la santé du sol.

Source : Agridigitale

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