Transformer les déchets en or vert pour une agriculture durable en Côte d’Ivoire

Jean-Louis Amani N’Goran, ingénieur en agro-alimentation et aménagement paysager a trouvé une solution innovante pour promouvoir l’agriculture durable tout en luttant contre la pollution en Côte d’Ivoire.

À la tête d’Ajlus, une startup fondée en octobre 2022, il transforme les déchets organiques en engrais biologiques, offrant ainsi une alternative écologique aux engrais chimiques.

Ajlus, avec une capacité de production mensuelle de 20 tonnes, collecte les biodéchets auprès des entreprises agroalimentaires et des marchés locaux pour les transformer en engrais liquides et solides naturels destinés aux agriculteurs et aux jardiniers.

« Nous avons créé cette entreprise pour améliorer la fertilité des sols. Nos engrais organiques enrichissent les sols appauvris, augmentent les rendements agricoles et améliorent la qualité des cultures », explique Jean-Louis.

L’objectif de Jean-Louis est double, il s’agit non seulement d’améliorer la productivité agricole en Côte d’Ivoire, mais aussi de préserver l’environnement en réduisant l’usage des produits chimiques. Ajlus, en produisant des engrais organiques, contribue à une agriculture respectueuse de l’environnement et encourage des pratiques durables.

Pour répondre à la demande croissante, Ajlus cherche à augmenter sa capacité de production en optimisant ses processus de transformation et en investissant dans de nouvelles infrastructures.

Jean-Louis vise également à développer de nouveaux produits dérivés des déchets organiques et à améliorer les formulations actuelles pour maximiser leur efficacité et leur impact environnemental.

A moyen et long terme, Ajlus envisage d’étendre ses activités au-delà de la Côte d’Ivoire, avec pour ambition de toucher d’autres pays en Afrique de l’Ouest.

« Cette expansion nous permettra de répondre aux besoins de davantage d’agriculteurs, de contribuer à une agriculture durable à une échelle plus large et d’assurer un avenir viable pour les générations futures », souligne Jean-Louis Amani N’Goran.

Mohamed Compaoré