Science et Société

Projet d’adaptation de l’agriculture et l’élevage au changement climatique : L’IER et NORAGRIC lancent la phase 2

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La deuxième phase du projet Adaptation de l’Agriculture et l’Elevage au Changement Climatique (ACC) a eu lieu lundi dernier sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’Agriculture, Lassine Dembélé à l’hôtel mandé. Le bilan de la première phase, puis les composantes de la seconde étaient à l’ordre du jour.

Au Mali, au cours des 30 dernières années, la pluviométrie a diminué en moyenne de 16% (5 à 30%). Et la température a augmenté de 0,7°C. D’ici 2025, la hausse de la température risque d’atteindre 2°C et la pluviométrie diminuée de 10 à 15% selon une étude faite par des chercheurs maliens. La majorité des secteurs socioéconomiques est affectée par les impacts observés des changements climatiques. Si rien n’est fait, 1 300 000 exploitations agricoles familiales verront leurs revenus sombrer progressivement.

A cet effet, l’Institut d’Economie Rurale (l’IER) et NORAGRIC ont initié en deux phases, des stratégies de recherches développement permettant d’assurer l’autosuffisance, et la sécurité alimentaires ainsi que l’augmentation des revenus des producteurs.

Amorcée en 2011, la première phase du projet s’est soldée par diverses réalisations : mise au point du semoir manuel mécanique, élaboration des variétés performantes de sorgho et maïs, des variétés adaptées de pomme de terre, de patate douce et de manioc ; identification des écotypes et évaluation des paramètres de reproduction de dromadaire ; techniques de séchage et de conservation des semences trempées ; techniques de conservation du sol et des eaux ; fertilisation organo-minérale des arbres forestiers ; Techniques d’enrichissement des formations forestières naturelles dégradées par la mise en défens, etc…

« Ces résultats scientifiques et techniques  obtenus à l’issue de la première phase achevée en 2016, explique le Directeur général de l’IER, Dr Abdoulaye Hamadoun ont fait l’objet d’un atelier de restitution qui a recommandé la mise à l’échelle de ces technologies à travers une phase 2 de 5 ans de 2018 à 2022 »

Les composantes de la deuxième phase

Pour atteindre les objectifs assignés, les chercheurs exécuteront le projet en six composantes de recherche. Deux groupes d’activités œuvront pour la mise à l’échelle des technologies et connaissances acquises au cours de la phase 1, et la mise au point de nouvelles technologies et l’approfondissement des connaissances. Pour un investissement total de plus de 4,5 milliards de FCFA. La contribution du gouvernement malien est de 625 millions de francs CFA, et le Royaume de Norvège contribuera à hauteur de 3 910 610 FCFA.

Les composantes de recherche sont les suivantes : Amélioration de la production des cultures pluviales ; Mise à échelle des technologies d’élevage du dromadaire ; Production durable des cultures en système de décrue ; Protection des berges et gestion des ressources naturelles ; Amélioration de la nutrition familiale et promotion des activités génératrices de revenus des femmes ; enfin Suivi-évaluation et études socio-économiques d’impact du projet.

Espérons que les résultats de cette deuxième phase feront de notre pays, un pays émergeant à l’horizon 2025.

 

Mardochée BOLI

1 commentaire
  1. Abou SIDIBE dit

    A ma qualité de responsable de classe des doctorants de l’EDSTM,porte parole des doctorants je vous temoigne notre satisfaction de vos publications qui nous mettent à jour pour dans la recherche scientifique.Merci pour tous vos efforts.Grand merci à l’equipe JSTM.Nous prions pour vous.
    Un temoignage: Tous les evenements programmés dans la communautés scientifique sont publiés à la veille par JSTM.Beaucoup de doctorants m’ont temoigné leur joie pour les publications newletters qu’ils beneficient GRATUITEMENT de JSTM.
    <Pendant que le peuple etait desorienté sur la position du departement de l'enseignement superieur apres eclatement de MESRS ,le lan demain de bonne heure le newsletter de JSTM m'a immediatement edifié que cela fait partie de l'education nationale.Car le communiqué de nommination des ministres n'avait pas precisé cette partie.
    BRAVO AU JSTM;

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