Mali/ Enseignement supérieur : le ministère lance un atelier d’immatriculation des nouveaux bacheliers
Le ministre malien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouréma Kansaye a inauguré le lundi 10 septembre 2024 l’atelier d’immatriculation des nouveaux bacheliers de la session de juin 2024 à l’Université de Ségou.
Lors de la cérémonie, M. Kansaye a souligné l’importance de cet atelier, précisant qu’il fournira aux autorités universitaires les outils nécessaires pour obtenir une vision claire des effectifs des bacheliers attendus dans les universités, instituts et grandes écoles du pays pour l’année universitaire 2024-2025.
“C’est une opportunité unique de collaboration, de partage et d’innovation pour les techniciens de nos différents services afin de produire un résultat commun bénéfique pour tous,” a-t-il déclaré.
Concrètement, l’objectif est d’attribuer à chaque bachelier un identifiant unique dans une base de données fiable qu’il conservera tout au long de son parcours universitaire au Mali.
Cette immatriculation permettra de mieux gérer les deniers publics, maîtriser les effectifs d’étudiants, assurer la traçabilité du parcours des étudiants, gérer efficacement la bancarisation des allocations financières, disposer d’une base de données fiable pour le Système Intégré de Gestion du CENOU (SIGOU), Campus Mali et les institutions d’enseignement supérieur du pays.
En outre, les résultats de ces travaux permettront de fournir aux autorités universitaires un fichier pour la pré-inscription et l’inscription des nouveaux bacheliers et permettront au CENOU d’ouvrir les campagnes de dépôt des demandes de bourses nationales, de logements, d’aides sociales ainsi que la création de comptes SAMA Money, nécessaires au paiement des allocations financières des étudiants.
M. Kansaye a également salué le travail accompli par la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Centre National des Examens et Concours de l’Éducation (CNCE), la Direction Nationale de l’Enseignement Normal, la CPS Éducation, l’AMAQ-SUP, ainsi que toutes les institutions d’enseignement supérieur du pays, espérant que ces efforts auront un impact positif sur l’ensemble du système de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Fabrice NOUZIANYOVO