Mali: 07 instituts de recherche en santé vont fusionner pour donner un seul et unique institut
La décision a été prise au Conseil des Ministres du mercredi 06 mars 2019. Le but de cette réforme est triple: mettre en place d’un dispositif institutionnel « adapté » pour la facilitation et la coordination des interventions de surveillance et de riposte nationale; mettre en réseau des compétences nationales et mettre en œuvre des stratégies de sortie de crise et des stratégies de résilience.
L’Institut national de Recherche en Santé publique; le Centre de Recherche, d’Etudes et de Documentation pour la Survie de l’Enfant; l’Agence nationale de la Sécurité sanitaire des Aliments; le Centre de Développement des Vaccins; le Centre national Influenza; le Centre de Pharmacovigilance; le Département des Opérations d’urgences de Santé publique du Centre national d’Appui à la Lutte contre la Maladie. Tous ces instituts vont fusionner pour donner l’Institut national de Santé publique.
L’Institut national de Santé publique sera créé sous la forme d’un établissement public à caractère scientifique et technologique. Il aura pour mission la mise en place d’un système de veille sanitaire et de surveillance épidémiologique et la promotion de la recherche sur les politiques et systèmes de santé.
L’Hôpital de Dermatologie de Bamako
En plus de l’Institut national de Santé publique, le Conseil des Ministres a adopté des projets de texte relatifs à la création de l’Hôpital de Dermatologie de Bamako. Il sera créé sous la forme d’un établissement public hospitalier en vue d’une meilleure prise en charge des activités hospitalières et de recherche. Des tâches exercées jusque-là par le Centre national d’Appui à la Lutte contre la Maladie qui a remplacé en 2001 l’Institut Marchoux créé en 1953.
L’Hôpital de Dermatologie de Bamako permettra: d’offrir des soins dermatologiques courants et spécialisés aux populations et aux malades atteints de toxidermies graves; de créer des pôles d’excellence dans les domaines de la dermatologie comme la léprologie, l’allergie, la vénéréologie, la mycologie et l’histopathologie cutanée; de développer la recherche et la formation spécialisées en dermatologie et d’appuyer les autres établissements de santé dans ces domaines.
Mamadou TOGOLA