Levothyrox. Près d’un million de Français ont abandonné le médicament
Selon l’association « Vivre sans thyroïde », environ un tiers des patients ont abandonné le Levothyrox au profit d’autres traitements. Ils craignent les effets secondaires de la nouvelle formule, largement décriée depuis sa sortie.
Le Levothyrox, principal traitement pour les malades souffrant de la thyroïde, est de plus en plus contesté depuis le lancement de sa nouvelle formule. Pire, selon les chiffres avancés par l’association Vivre sans thyroïde, ce médicament a perdu près d’un tiers du marché (31 %) au quatrième trimestre 2017, soit environ un million de personnes.
Selon l’association « Vivre sans thyroïde », environ un tiers des patients ont abandonné le Levothyrox au profit d’autres traitements. Ils craignent les effets secondaires de la nouvelle formule, largement décriée depuis sa sortie.
Le Levothyrox, principal traitement pour les malades souffrant de la thyroïde, est de plus en plus contesté depuis le lancement de sa nouvelle formule. Pire, selon les chiffres avancés par l’association Vivre sans thyroïde, ce médicament a perdu près d’un tiers du marché (31 %) au quatrième trimestre 2017, soit environ un million de personnes.
Plus de 17 000 signalements selon l’ANSM
Ces chiffres sont « en contradiction complète avec les affirmations officielles des pouvoirs publics, qui assurent encore aujourd’hui que ce n’est pas une crise sanitaire », dénonce l’association dans un communiqué. Pour aboutir à cette estimation, elle a dépouillé une vaste base statistique, publiée début février par l’Assurance maladie, sur les volumes de tous les médicaments remboursés.
De son côté, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) assure que le nombre de signalements d’effets indésirables attribués à la nouvelle formule du Levothyrox était de 17 310 à la date du 30 novembre. Cela représente 0,75 % des 2,3 millions de personnes traitées avec ce médicament.
Un juge d’instruction va enquêter
« Les autorités ne font en fait référence qu’aux 17 000 malades ayant rempli avant fin novembre 2017 des procédures complexes de signalement en pharmacovigilance, et non à ceux (un million au moins) qui n’ont pas supporté la nouvelle formule et ont changé de traitement sous supervision médicale », regrette Vivre sans thyroïde.