L’économie bleue au cœur des enjeux du développement durable
Yao N’Da Firmin Directeur de l’Economie bleue et de l’environnement côtier : «Les aires marines joueront un rôle très important au bénéfice de la population»
En marge l’atelier organisé par l’ONG Conservation des espaces marines ( CEM) le 30 octobre 2024, l’hôtel Manhattan, le Directeur de l’Economie bleue s’est prononcé sur l’importance de la protection des ressources aquatiques.
SS : Quelle est votre implication dans la mise en œuvre du projet lancé par l’ONG CEM?
YNF : Je voudrais tout d’abord remercier les initiateurs de ce projet pour une gestion durable de la biodiversité aquatique et surtout pour la préservation des écosystèmes marins côtiers dont nous sommes responsables dans nos contributions.C’est fondamental, c’est pour cela que nous soutenons, d’un point de vue technique, cette ONG qui fait déjà beaucoup sur le terrain, dans la préservation et la mise en œuvre du Bureau Vert. Je pense qu’il faut préserver la biodiversité marine. C’est là le grand défi de notre département et de notre direction. Avec notre seule direction, qui est la direction de la protection de la nature, avec laquelle nous travaillons ensemble, en synergie, c’est fondamental.
SS : Quel est le rôle d’une aire marine protégée dans l’Economie Bleue ?
YNF : Tout d’abord, il faut dire qu’une aire marine protégée, comme on dit, est un espace qui possède une biodiversité aquatique très importante, qu’il faut préserver. Nous, au niveau de la direction de l’économie bleue qui gère de manière durable toutes les ressources marines et côtières, cela va de pair avec notre mission de prévention et d’aide aux générations futures. Dans ce cadre, nous intervenons dans ce projet, notamment dans la mise en place d’aires marines protégées.
SS : Ces aires marines protégées peuvent-elles jouer un rôle majeur dans la création de richesses pour ces localités ?
YNF : En effet, ces aires marines joueront un rôle très important au bénéfice de la population de ces zones, notamment de toutes les côtes. Parce que dans notre agenda, dans notre programme, nous avons mis en place une politique de gestion et de soutien aux activités de la population côtière, au bénéfice de la population côtière. Donc, toutes ces activités, nous verrons dans quelle mesure, avec les entrepreneurs, nous pouvons déjà développer ce qui existe. Je prends un exemple. Avec les acheteurs, nous attendons déjà des dons pour améliorer la vie de ces dames, notamment la partie vulnérable de la population, les femmes, les enfants et les jeunes. C’est surtout pour cette piste, que nous prenons des engagements avec les acheteurs, pour que nous puissions les prendre en compte, et surtout les aider. De plus, je suis récemment revenu de l’Union africaine, où j’ai assisté à une réunion de haut niveau, sur la conservation de la biodiversité aquatique dans l’économie bleue africaine, où nous avons discuté de tous ces éléments, avec plus de 40 pays présents. Nous avons pris l’engagement pour la Côte d’Ivoire, afin que l’Union Africaine puisse soutenir, dans le cadre de la promotion et du développement de l’économie bleue, la mise en œuvre de projets qui permettront de mieux conserver la biodiversité aquatique dans le bassin ivoirien. Merci beaucoup.
Interview réalisée par Merlin Kouadio
