Science et Société

La prévalence hospitalière du paludisme est passée de 50 à 32%

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La lutte contre la maladie du paludisme enregistre des progrès importants ces dernières années.

La prévalence hospitalière du paludisme est passée de 50% en 2012 à 32% en 2023 et la mortalité est passée de 11 décès 100,000 habitants en 2017 à 4.67 décès pour 100,000 habitants en 2023 soit une réduction de plus de 50%. Le ministre de la Santé de Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (CMU) a présenté cette tendance de la lutte contre le Paludisme, le jeudi 31 octobre à la tribune les «Rendez-vous du gouvernement».Pierre N’Goun Dimba a expliqué que dans le cadre de cette lutte, plus de 14 millions de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA) , dont l’imprégnation dure entre 03 ans, ont été distribués en 2024 et le taux d’utilisation est passé de 33% en 2012 à 68% en 2021.

Des résultats importants ont été obtenus également au niveau de la lutte contre la tuberculose et le VIH. Depuis 2011, a expliqué Pierre Dimba. Ce sont 41 milliards de FCFA qui ont été consacrés à la lutte contre la tuberculose. Ceci a permis d’enregistrer une baisse de l’incidence de 31%.

Les importants investissements consentis dans la lutte contre les cancers ont produit des résultats notables. Le ministre en charge de la Santé a indiqué que les chances de survie s’améliorent pour les malades depuis l’ouverture du Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) en 2017. ‘’Le taux de survie à cinq ans qui était de 30% pour les femmes touchées par le cancer du sein est passé à 63% aujourd’hui. Il atteint 85% lorsque la maladie est dépistée tôt et correctement prise en charge’’, a déclaré le conférencier.

L’extension prochaine du CNRAO avec la construction d’un service d’hospitalisation et un deuxième centre d’oncologie médicale et de radiothérapie à Grand-Bassam, la construction de l’Institut de médecine nucléaire d’Abidjan (Imena) permettant de détecter le cancer et de nombreuses pathologies graves de façon précoce, sont la preuve de l’engagement du gouvernement à accroître la capacité de prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire. Notons que le gouvernement a déjà investi environ 80 milliards FCFA pour mettre à la disposition des patients les innovations thérapeutiques.

La santé oculaire n’est pas restée en marge. Des investissements ont été réalisés dans les CHU et CHR afin de disposer de blocs opératoires et d’équipements ophtalmologiques à Abidjan et à l’intérieur du Pays. Ce sont près de 4 000 personnes prises en charge chaque année pour la cataracte sur une incidence de plus de 52 000 cas. 92 000 élèves examinés et pris en charge en milieu scolaire ; 290 000 enfants soumis au dépistage des affections oculaires en milieu communautaire et 3000 lunettes offertes aux enfants.

Merlin Kouadio

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