Science et Société

Ils vont améliorer l’accès des agriculteurs aux variétés à haut rendement pour une sécurité alimentaire au Mali

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L’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT) a abrité, à son siège, ce mardi 11 février, un atelier de lancement du projet « Améliorer la productivité des cultures et la résilience au climat pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali. » C’était sous la présidence du Secrétaire général du ministère de l’Agriculture, représenté par son conseiller technique Seydou Keita en présence des représentants de la délégation de l’Union européenne au Mali.

6% de la population malienne est sous-alimentée. La raison: «un régime alimentaire peu diversifié et pauvre en micronutriments essentiels », soutiennent des chercheurs. Que faire? L’ICRISAT et l’Institut d’Économie Rurale (IER) s’engagent à apporter la solution à travers un projet financer par l’Union européenne à hauteur de 2,6 milliards de francs CFA. Ce projet intitulé « Améliorer la productivité des cultures et la résilience au climat pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali (APSAN-Mali) » touchera plus de 10 milles bénéficiaires, dans les régions de Sikasso, Koulikoro, Kayes et Ségou.

Aux dires du Dr Ramadjita Tabo, Directeur Régional de l’ICRISAT-Afrique de l’Ouest et du Centre, le projet APSAN-Mali permettra « d’améliorer l’accès des agriculteurs aux variétés à haut rendement pour l’alimentation et la nutrition des ménages et pour le marché. »

Faisant partie des pays du grand Sahara, le Mali est l’un des pays sahéliens qui subit une forte dégradation de l’environnement, dû à sa situation géographique. Cette détérioration de la biodiversité et de l’écosystème constitue l’un des facteurs contributifs de l’insécurité alimentaire dans le pays. Malgré son rôle dans le PIB du pays, l’Agriculture reste confrontée à de nombreuses contraintes. Pour Seydou Keita, Conseiller technique au Ministère de l’Agriculture, « le projet APSAN-Mali vise non seulement à améliorer la résilience des petits exploitants au changement climatique et à la vulnérabilité économique. Mais aussi, à faciliter les échanges de matériels génétiques et de données à l’échelle régionale, et à renforcer durablement les équipes de recherche en sélection de cultures au Mali. »

Au cours de cet atelier de lancement, 80 chercheurs et partenaires au développement discuteront de la responsabilité de chaque partenaire. Et aussi de planifier les activités de 2020. Olivier Lefay, représentant la délégation de l’Union européenne a rappelé que le projet APSAN-Mali durera 4 ans. « Une seule main ne peut attacher un panier » a cité Olivier Lefay dans le but d’appeler tous les acteurs à s’unir pour mettre fin à l’insécurité alimentaire au Mali.


Attention: La reprise de cet article, même partielle, sans l’autorisation écrite du JSTM est passible de poursuite judiciaire.


Mardochée BOLI|JSTM.ORG

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