Dans la pandémie Covid-19, un chercheur prône l’agriculture urbaine, et le Mali obtient plus de 120 milliards de FCFA
Au cœur de la lutte contre la Covid-19, une étude scientifique dirigée par un chercheur sénégalais apporte une solution de valorisation de l’agriculture urbaine pendant que le Mali obtient plus de 120 milliards pour lutter contre la maladie, sont entre autre sujets, à caractère scientifique, qui cristallisent la presse au Mali ce lundi 4 mai.
Le Mali s’essouffle face à la Covid-19. Le FMI vient de débloquer un montant de 120,866 milliards de nos francs en faveur du pays au titre de la facilité de crédit rapide pour lutter contre la Covid-19 et ses conséquences, a écrit le journal 22 septembre.
Dans cette lancée, il est nécessaire de promouvoir une agriculture urbaine qui transcende les crises comme celle née de la pandémie de la Covid-19, selon le chercheur sénégalais, Sidy Tounkara.
Dans un article scientifique intitulé « La pandémie de la Covid-19 : une légitimation de la promotion de l’agriculture urbaine », ce chercheur à l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) note cependant une agriculture urbaine fortement menacée par la Covid-19.
A son avis, en dépit de son utilité cruciale, surtout en période de crise, la croissance démographique et urbaine et ses corollaires font planer des risques non négligeables sur le maintien de l’agriculture en ville.
“Covid-19 et sécurité alimentaire: un chercheur prône l’agriculture urbaine” titre le journal du Mali sur son site internet qui, rapporte aussi que le Karité est un facteur d’atténuation du changement climatique.
Selon une étude de l’Alliance globale pour le karité et l’organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), bureau régional pour l’Afrique, la chaîne de valeur du karité fixe 1,5 million de tonnes de CO2 chaque année en Afrique occidentale. « La filière karité, principal moteur de fixation de carbone favorable aux pauvres en Afrique de l’Ouest », évalue la contribution du karité à l’atténuation du changement et à la résilience climatiques et à l’économie.
Ainsi, l’augmentation de la population d’arbres de 7 millions par an sur 14 ans porterait le CO2 fixé à environ 9 millions de tonnes par an, avec un impact total de 180 millions de tonnes de CO2 sur 20 ans.
L’actualité, c’est aussi l’impact de la Covid-19 sur différents secteurs. Sur cette question le confrère Info@sept titre
«Mali : Difficile cohabitation entre crise alimentaire et lutte contre la COVID-19 : Le CILSS crie de toutes ses forces. »