A la Une : Et si ce comportement était à l’origine des nouveaux variants de la COVID-19
Le jeudi 7 octobre, le discours tenu par Antonio Guterres, le patron de l’ONU, à l’occasion d’une conférence de presse commune avec le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’est pas passé inaperçu dans la presse. Selon le Journal de Montréal, « le chef de l’ONU a qualifié d’immoral et de stupide l’accaparement des vaccins anti-COVID-19 par les pays riches, assurant que cela laisse le champ libre à l’apparition de nouveaux variants potentiellement dangereux. »
Puis Antonio Guterres ajoute qu’en réalité, « l’inégalité d’accès aux vaccins est le meilleur allié de la pandémie de COVID-19. Elle permet aux variants de se développer librement, condamnant le monde à des millions de morts supplémentaires et prolongeant le ralentissement économique » rapporte plus loin le Journal de Montréal.
Le média nigérien Aniamey indique que dans sa tactique de lutte contre la COVID-19, Antonio Guterres n’a manqué d’appeler ce jeudi, « toutes les parties prenantes à aider l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à appliquer sa stratégie mondiale de vaccination contre la COVID-19 à l’horizon 2022 ». Car, ajoute Aniamey, « Avec une production mondiale de vaccins qui atteint maintenant près de 1,5 milliard de doses par mois, nous pouvons vacciner 40 % de la population de tous les pays d’ici la fin de l’année – à condition de mobiliser 8 milliards de dollars américains pour assurer la distribution équitable des doses. »
Mais « la réussite de ce plan nécessite une distribution équitable » des vaccins, pointe encore Aniamey en reprenant les propos du chef de l’ONU.
Afin de répondre de nouveau à la demande, « l’Organisation mondiale de la santé devrait bientôt reprendre l’examen du vaccin russe contre la Covid-19, Spoutnik V » explique sur son site web le média français France24 avant de conclure que « les discussions avec Moscou ‘’sont’’ sur le point d’être résolues. »
La rédaction