23è session de la commission scientifique du CNRA : 33 propositions de recherches examinées
Le Comité National de la Recherche Agricole (CNRA) s’est réuni, le lundi 6 novembre 2017 à Maeva Palace à l’ACI 2000. A l’occasion de la 23è session de sa commission scientifique, présidée par le Pr. Abdoulaye Dabo, directeur du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST). En présence du Dr Aly Kouriba, secrétaire exécutif du CNRA.
Au total, 98 documents dont 57 rapports de campagne, 8 rapports finaux et 33 propositions de recherche ont été examinés par les experts. L’objectif de 10 millions de tonnes de céréale en 2018 annoncé par le ministre de l’Agriculture et l’opérationnalisation prochaine du guichet N°1 du Fonds National d’Appui à l’Agriculture (FNAA) constituent, selon Pr Abdoulaye Dabo, un signal fort du gouvernement. Ce signal, a ajoute-t-il, est une reconnaissance du dynamisme, de la pertinence et de la qualité des résultats obtenus par la recherche agricole au Mali. Au dire du Pr Dabo, les éminents chercheurs des différentes structures de recherche et l’accompagnement des conseillers scientifiques aideront à relever le défi de l’essor de la recherche pour le développement dans le domaine agricole.
Prenant la parole, le secrétaire exécutif du CNRA, Dr Aly Kouriba a rappelé les missions de la commission scientifique, une instance annuelle d’évaluation des projets de recherche ainsi que des rapports « chaque année, nous nous regroupons avec des experts désignés sur la base de leurs compétences pour évaluer, discuter sur les perceptives et les programmes dans le domaine agricole. Nous travaillons sur l’amélioration des techniques culturelles, l’amélioration des espèces animales et forestières», explique-t-il. Et d’ajouter : « Nous faisons des recherches sur le contexte socio-économique de l’applicabilité de ces ressources ainsi que les taux d’adoption qui découlent des recherches ».
A en croire Dr Kouriba, la création de la commission scientifique a rehaussé le niveau de la recherche malienne dans la sous-région ouest-africaine. Ainsi, la production céréalière nationale est passée de 1,5 million de tonne, il y a dix ans, à 8,8 millions de tonne, de nos jours. La production de coton avoisine, aujourd’hui, les 650 000 tonnes. Des résultats positifs malgré les conditions climatiques de plus en plus difficiles, selon Dr Kouriba.
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