10e édition du Café Scientifique: Quel type d’alimentation pour quel groupe de population?
L’Institut national de Recherche en Santé publique (INRSP) a abrité la 10e édition du Café Scientifique. C’était, ce samedi soir, sous le thème: «Quel type d’alimentation pour quel groupe de population?». Une présentation du Professeur Akory Ag Iknane, Maître de Conférences en Santé Publique – Nutrition.
Aucun aliment ne suffit à lui seul de combler tous les besoins alimentaires d’un individu. D’où, a estimé, le Professeur Akory Ag Iknane la nécessité pour chaque individu de varier son alimentation. Pendant, près de 90 minutes, la présentation a apporté des réponses aux questions suivantes: Que faut-il consommer? Pourquoi le consommer? Et comment le consommer? Ainsi, aux dires du Pr Ag Iknane, l’alimentation d’un homme variable selon les besoins, de l’âge, du sexe ou encore de l’activité pratiquée.
Dans son exposé, le spécialiste en Nutrition a présenté les sept principaux groupes d’aliments et les rôles joués par chacun dans le corps humain. Groupe 1: Eau, Boissons. Ces aliments favorisent les réactions biochimiques. Groupe 2: céréales et dérivés, pommes de terre, légumes secs. Ces aliments contiennent: glucides, énergie, protéines végétales, fibres. Groupe 3: fruits et légumes frais. Ces aliments apportent: vitamine C, minéraux, eau, fibres, glucides. GROUPE 4 : lait et produits laitiers. Ces aliments contiennent des protéines animales, calcium, vitamines B 2, A, D. Groupe 5: viandes, poissons, œufs. On trouve dans ces aliments des protéines animales, fer, vitamines B 1, B 2, A. Groupe 6: corps gras. Ils apportent des lipides, énergie, vitamines (A et D). Groupe 7: sucre et produits sucrés apportent des glucides simples et de l’énergie.
L’activité physique est, selon le prof Akory Ag Iknane, la base de la pyramide alimentaire. C’est le préalable à toute alimentation saine et équilibrée. Aussi, le présentateur a insisté sur la relation entre la bonne alimentation de la femme enceinte et la croissance de l’enfant à naître. Ainsi, pour une femme qui dépense 2 000 Kcal/j, en état de grossesse, il lui faut 500 Kcal/j supplémentaire. Et son besoin passera à 3000 Kcal/j, au moment de l’allaitement. Malheureusement, assure le professeur, ce besoin n’est généralement pas pris en compte. Les questions du public ont porté sur les OGM, l’importance du sésame ou encore la relation entre l’alimentation et l’intelligence.
@mamadou_togola